Depuis Naples, nous voilà parti pour Capri à bord d’un ferry. Nous avons choisi la société Caremar car elle était la moins chère malgré son temps de trajet un peu plus long. Il nous a fallu 1h30 pour rejoindre les côtes d’une des îles les plus prisée de la jet-set. Sauf que nous y étions en janvier 2024 et qu’en hiver Capri c’est… désert ! Quasiment aucun restaurant d’ouvert, pas une seule boutique, il reste un petit café dans le centre pour vous réchauffer mais attention c’est 6€ l’expresso ! Savourez-le !
Heureusement la beauté de l’île reste intacte. Ce fut un vrai bonheur de la parcourir de long en large sans touristes. Nous avons choisi de rejoindre le centre-ville à pied. Une autre façon de le rejoindre est de prendre le funiculaire pour éviter la montée. Une vingtaine de minutes de marche nous a suffit à atteindre la piazzetta, place centrale de la ville. Nous nous sommes vite éloignés car la zone est sans grand intérêt. Le bonheur est ailleurs. Il est dans les ruelles étroites où aucune voiture ne peut s’aventurer, dans le ronronnement d’un chat qui vient se frotter à votre main, dans l’odeur des orangers parsemés dans les jardins.
Pour le trouver nous avons donc suivi la via Sopramonte depuis le centre ville jusqu’à un croisement puis pris la via Tiberio jusqu’à la villa Jovis qui était malheureusement fermée.
La villa Jovis est ouverte de mars à décembre. Les horaires varient en fonction des mois. Du 1er juin au 30 septembre, ouvert tous les jours de 10h à 19h (entrée jusqu’à 18h15). Avril, Mai, Octobre : de 10h à 18h, fermé les mardis. Mars, Novembre et décembre : de 10h à 16h, fermé les mardis.
Nous avons poursuivi notre balade par un sentier escarpé au milieu des pins en passant par de splendides points de vue sur la mer pour arriver à la villa Lysis. Elle aussi était fermée aussi. L’inconvénient de venir en janvier et février est que tous les lieux touristiques sont eux aussi en pause hivernale.
Après un petit pique nique devant la villa, nous sommes revenus sur nos pas et avons emprunté la via Matermania en direction de l’Arco Naturale. Je vous conseille vraiment de prendre à manger avant de venir sur l’île car tout est fermé à part le petit café de la place principale. Ils vendent des petites collations mais le café est à 6€ je le rappelle ! Je vous laisse imaginer les prix des plats… Bref, nous voilà parti pour l’Arco Naturale ou arche naturelle en français. Là encore, on en prend plein les mirettes ! Cette formation rocheuse ne demande qu’à être photographiée sous toutes les coutures et c’est ce que nous avons fait. Nous étions seuls au monde sur une petite plateforme où il doit falloir jouer des coudes en été pour faire une belle photo. Le bonheur je vous dis 😉
Après une courte halte, nous avons descendu une volée de marche comme il y en a beaucoup à Capri. Le chemin débute juste après le restaurant La grotelle sur la gauche quand vous revenez de l’Arco Naturale. Il nous a fait faire le tour d’une partie de l’île en longeant la côte. C’est vraiment une très belle balade à faire si vous n’avez pas peur du dénivelé. En effet, des escaliers montent et descendent sans cesse.
Au bout de ce chemin se trouve un des plus beaux belvédères de l’île : le belvédère Tragara, plein sud avec une vue imprenable sur la mer. Nous sommes restés une bonne heure à profiter du soleil sur un banc en attendant que notre ferry arrive. Un bon café italien avalé sur la piazetta (et oui, nous avons lâché 6€!) et c’est reparti pour Naples au coucher du soleil. Ça y est, Capri c’est… fini 😉
Il existe une autre ville sur l’île : Anacapri. Nous n’avons pas eu le temps de la visiter en une journée mais d’après le routard elle est plus authentique que Capri. Si vous y allez en saison, pensez à cette possibilité. Il y aura moins de touristes.
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