N’ayant pas encore pu observer de koalas dans la nature, nous décidons de nous rendre à l’hôpital des koalas à Port Macquarie. Des françaises en voyage nous avaient conseillé cet endroit pour les approcher.
Encore une journée sous la pluie pour nous (décidément) mais cela n’entame pas notre enthousiasme. A notre arrivée, nous découvrons que le site est gratuit. Il y a un petit musée donnant une foule d’explications sur l’animal. Nous apprenons qu’il est le seul à avoir des empreintes digitales comme l’homme ou encore que le bébé koala, appelé Joey par les australiens reste entre 3 et 5 mois dans la poche de sa mère.
Les koalas sont menacés car leur habitat se réduit. Ils sont également touchés par la Clamydia. C’est une maladie bactérienne transmise sexuellement et touchant le plus souvent les yeux ou le tractus urogénital. Elle peut entraîner l’infertilité et même la mort. Les décès sont fréquemment dus aux chocs avec un véhicule ou aux attaques de chiens.
Le saviez vous ?
- La durée de vie moyenne d’un koala est de 15 ans pour les mâles et 18 pour les femelles
- Un koala consomme 1/2 kilo de feuilles d’eucalyptus par jour
- Un koala dort 18h par jour en moyenne
- Un koala peut sauter sur une branche située à deux mètres de celle sur laquelle il se tient. On dirait pas comme ça!
- Les femelles peuvent avoir un seul bébé par an
Une salle d’opération vitrée permet de voir les opérations lorqu’elles ont lieu. Il n’y en avait pas de programmées le jour où nous sommes venus.
Nous continuons ensuite vers les enclos où vivent les koalas en convalescence. Leur histoire est racontée à l’aide de panneaux explicatifs devant chacun d’eux. Il est tôt et nous avons la chance de voir les mammifères en action, c’est à dire en train de manger 😆
La pluie s’accélère. Nous nous réfugions dans une maison en bois accolée à l’hôpital. Nous apprenons qu’elle a été construite au XIXème siècle ce qui en fait une maison historique au vue de l’Histoire de l’Australie. Un des bénévole nous fait une blague à ce propos: «une maison « historique » qui a 130 ans, c’est rien pour des européens, imaginez pour moi qui suis égyptien !»
A l’intérieur, nous plongeons dans l’époque victorienne. Le bénévole revient nous voir pour non montrer une petite feuille de papier dans une vitrine. Sur chaque ligne, le nom d’une danse est écrit avec un espace pour écrire un nom. Lors d’une soirée chaque invitée recevait un petit carton comme celui-ci. Les hommes qui venaient ensuite demander à une demoiselle si elle voulait bien leur accorder une danse voyaient leur nom inscrit sur ce carton pour attendre leur tour. A la fin de la soirée, les danseuses pouvaient garder le carton pour se rappeler le nom des bons danseurs et potentiellement les revoir. Avant Facebook fallait s’organiser!
Nous continuons ensuite notre route pour rejoindre la péninsule de Seal Rock sous la pluie. A notre arrivée, une plage déserte nous accueille et nous choisissons de dormir au camping face à la mer. Nous tentons de rejoindre le phare à une demi-heure à pied du camping mais une forte pluie nous stoppe et nous rentrons en courant, déçus.
Nous y retournons le lendemain en petites foulées pour observer le lever du soleil depuis le point de vue. C’est splendide. Nous n’avons pas fait de photos de cet instant magique car nous étions trop occupés à profiter du moment.
Ce jour là, nous reprenons la route en direction de la Hunter valley connue pour être une immense région viticole. Allons voir si le vin australien est meilleur que le néo-zélandais 😉
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