Nous arrivons à Ipoh en début d’après-midi. Le trajet depuis Georgetown a été simple : un ferry de la ville jusqu’à Butterworth puis un bus jusqu’à la gare d’Ipoh (malheureusement à 7 km de la ville). Nous utilisons régulièrement l’appli Grab (le Uber asiatique) pour faire des petits trajets. C’est tout naturellement que nous avons rejoint notre hôtel par ce biais. Pour 2 euros, on ne va pas se priver !
Ipoh est une petite ville et la portion à visiter est peu étendue. Nous parcourons la ville à pied pour découvrir ses fresques. Et oui, il y a aussi des peintures murales à Ipoh. Ils ont du sentir le filon avec la ville de Georgetown 😉 Les fresques sont moins nombreuses mais beaucoup plus récentes et donc en meilleur état.
Des cafés ou restaurants très sympas remplissent les rues. L’une d’elles est l’attraction principale de la ville et se nomme Concubine lane. Principalement occupée par des boutiques chinoises, elle ne nous fait ni chaud ni froid. Pour nous, c’est une rue à touristes avec magasins de souvenirs et restaurants chers.
Nous préférons explorer le reste de la ville et chercher des vestiges des différentes époques coloniales.
Le lendemain, nous partons explorer Kuala Kangsar. C’est une ville à 40 min de bus d’Ipoh. Je vous en parlerai dans un prochain article car ce petit coin méconnu des touristes mérite vraiment le détour.
Notre troisième jour à Ipoh sera dédié à la visite d’un château écossais. Oui vous avez bien lu, un château ÉCOSSAIS en Malaisie! Un certain William Kellie Smith s’est installé là avec sa femme et ses deux enfants et voulait prouver sa situation confortable au monde en construisant une magnifique demeure. Aujourd’hui le château est en partie en ruines car à la mort de William, sa femme est restée en Angleterre et a vendu le domaine.
Nous prenons un taxi Grab pour nous emmener sur les lieux car nous avons lu sur les blogs que s’y rendre en transport en commun relevait du parcours du combattant. Une demi-heure de route plus tard, nous y sommes.
L’entrée coûte 10RM. La visite se fait seul et des panneaux explicatifs dans chaque pièce renseignent sur l’utilisation des salles et sur l’histoire des propriétaires. En regardant autour de nous, nous ne voyons que des locaux. Cela contraste avec les pays précédemment traversés. Ici, les malais ont accès à la culture. Ils se déplacent avec leur propre véhicule et parlent anglais. Les transports en commun sont en bon état, tout comme les routes. Nous ressentons une vraie richesse par rapport aux autres pays d’Asie du Sud-Est.
Nous passons 1h30 dans le château qui contient 6 chambres et de nombreuses autres pièces. Malheureusement, une seule d’entre elles est meublée. On ne peut qu’imaginer la vie de ces Écossais perdus au milieu de la Malaisie. Nous rentrons ensuite toujours avec un Grab jusqu’à notre hôtel.
Nous avons vraiment apprécié Ipoh qui est une ville à taille humaine et où on peut trouver des petits cafés ou restaurants très agréables. C’est une ville où l’on se sent bien même si la chaleur a été un frein dans notre visite de la ville.
Nous partons ensuite pour les Cameron Highlands mais avant n’oubliez pas de lire l’article sur Kuala Kangsar !
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